Né à Aubagne, Bernard d’Ascoli découvre la musique à l’âge de 11 ans, et se met alors à étudier le piano et l’orgue, tout en devenant, à 15 ans, l’un des plus jeunes bacheliers de France de l’année 1974.
Après avoir poursuivi des études musicales complètes au Conservatoire de Marseille, sous la direction de Pierre Barbizet, il remporte en 1978, à l’âge de 19 ans, le Premier Prix du Concours International de piano Maria-Canals de Barcelone.
Il reçoit le Prix Chopin à Santander, et décroche plusieurs trophées aux concours Marguerite Long, Bach de Leipzig et Chopin de Varsovie.
C’est cependant son troisième prix au Concours International de Leeds en 1981 et ses débuts consécutifs à Londres qui lui permettent de s’imposer à l’attention du public et de la critique.
Premier disque
Il enregistre alors son premier disque chez EMI incluant la sonate de Liszt, et est invité par quelques-uns des plus grands orchestres : London Philharmonic, Royal Philharmonic, Philharmonia, BBC Symphony, Chamber Orchestra of Europe.
Concerts
Pianiste reconnu, il se produit sous la baguette de chefs tels que Plasson, Casadesus, Guschlbauer, Baudo, Tortelier, Järvi, Svetlanov, Sanderling, Berglund, Leppard, Llewellyn, Pritchard, Herbig, Davis, Fischer ou Menuhin.
Entre temps, il joue dans quelques-unes des grandes salles européennes : Musikverein de Vienne, Royal Albert Hall de Londres ou Concertgebouw d’Amsterdam.
Ses concerts l’amènent au quatre coins du monde, de Sydney à Washington, de Melbourne à Tokyo…
Ce n’est que plus tard que Bernard d’Ascoli commence à se faire connaître en France, en particulier à la suite de ses récitals à Paris et de ses grandes tournées avec les orchestres de Strasbourg, Lille et Toulouse avec lesquels il joue à plusieurs reprises.
En octobre 2000, il est invité, dans le cadre des célébrations olympiques, à l’Opera House de Sydney où il donne récitals et concerts avec l’Orchestre symphonique de cette ville.
Il se produit également avec bien d’autres orchestres prestigieux : English Chamber Orchestra, Symphonique de Montréal, Philharmonique de Dresde ou Symphonique de Boston.
Il est l’invité de grands festivals internationaux, tels ceux des Proms de Londres, de Sintra, Oviedo, Besançon ou La Roque d’Anthéron.
TRANSMISSION, MASTERCLASSES
Pédagogue passionné, il dirige des classes de maître dans de grandes écoles internationales (Royal Academy, Royal College, Guildhall…), et, depuis 2001, est le directeur artistique de « Piano Cantabile« , centre de formation de haut niveau, basé en Provence, qui propose des cours d’interprétation et de perfectionnement instrumental à de jeunes talents pianistiques.
ENREGISTREMENTS
Régulièrement Bernard d’Ascoli a enregistré pour la BBC et, chez Nimbus, il consacre sa production discographique à Chopin et Schumann, dont il grave également le quintette avec le quatuor Schidlof chez Linn Records.
Son affinité avec la musique de Chopin l’a conduit à entreprendre, pour Athene-Minerva, une intégrale des scherzos et impromptus, parue en 2005, suivie un an plus tard d’un double album consacré aux nocturnes, The Complete Nocturnes.
Cet enregistrement a été désigné « editor’s choice » (disque du mois) par la prestigieuse revue internationale « Gramophone ».
* * *
« un soliste phénoménalement chaleureux, poétique et éblouissant. »
Edward Greenfield, The Guardian. Liszt 2nd concerto, London Festival Hall, Paavo Berglund.
« On s’émerveille d’abord de le voir déployer une telle virtuosité virevoltante sans la moindre hésitation ni erreur. Mais la vraie merveille est bien musicale : celle de la belle sonorité, liquide, transparente jusqu’à l’âme. »
Jacques Longchampt, Le Monde. Paris, salle Gaveau
« un pianiste, à la sensibilité artistique extraordinaire, proposa plein de visions renouvelées de l’un des concertos les plus problématiques. »
Geoffrey Norris, The Daily Telegraph. Chopin E minor concerto, Festival Hall, Royal Philharmonic, Sergiu Commissiona.
« Voilà un vrai musicien ! … Bernard d’Ascoli se signale par un jeu égal et profond, fuyant l’effet sans se dérober devant l’obstacle technique toujours brillamment maîtrisé dans une belle ivresse sonore. »
Jacques Doucelin, Le Figaro. Paris, salle Gaveau
« le jeu de d’Ascoli est toujours exceptionnel… Chaque note de l’intense mouvement lent était entièrement habitée, alors qu’il maintenait une ligne d’un lyrisme d’opéra… »
Robert Maycock, The Independent. Mozart concerto k. 488, Queen Elizabeth Hall, London Mozart Players, Andrew Parrott